Technifutur et le Campus Spa-Francorchamps ont rejoint un projet INTERREG « Grande Région » autour du thème du ‘véhicule du futur’. Objectif : accompagner l’introduction de la voiture à hydrogène d’ici 2050. Ce carburant ne produit aucun déchet, si ce n’est de l’eau ! Autant dire que ce type d’argument a de quoi séduire. Des expériences de prototype sur des véhicules utilitaires se montrent déjà assez probantes.
Par exemple, une flotte de véhicules pour la poste (MobyPost) a été lancée en 2014 à Montbéliard en France et confirme aujourd’hui les avantages de l’hydrogène. La ville de Paris a également lancé un projet de taxis fonctionnant à l’hydrogène déjà opérationnel (projet Hype : https://hype.taxi/).
Les défis aujourd’hui se situent plutôt au niveau de la production d’hydrogène et de son stockage, même si des solutions sont déjà envisagées au niveau domestique (hydrolyse de l’eau à partir d’électricité produite par les panneaux photovoltaïques, stockage par hydrocarbure via des hydrures métalliques, réservoir en composites supportant des pressions de l’ordre de 400 bars, etc.).
En rejoignant le pôle du ‘véhicule du futur’ dans le cadre d’un projet européen, Technifutur et Campus Spa-Francorchamps se positionnent tous les deux dans cette révolution automobile. Le projet a été déposé au mois de mars 2018 avec de nombreux partenaires belges (ULiège), allemands, luxembourgeois et français.